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  A
Ab intestat: personne décédée sans faire de testament.
Aboville: système de numérotation utilisé pour une généalogie descendante.
Acensement: acte qui consiste à concéder une tenure, à titre perpétuel et héréditaire, moyennant le paiement d’une redevance comme le cens (voir ce mot) ou le champart.
Acolyte:  nom d’un serviteur de l’Eglise comme le fabricien ou fabrique qui gère les comptes de la paroisse. Serviteur, Clerc qui sert à l’Autel.
Acte: Écrit rédigé par un officier commis à cet effet par l'autorité juridique compétente pour constater un fait, attestant de la naissance, du mariage ou de l'inhumation, de l'enterrement, d'une personne. 
Adoptionacte juridique établissant entre deux personnes (l'adoptant et l'adopté) des relations de droit analogues à celles qui résultent de la filiation biologique.
Advoué à: Terme, que l’on rencontre dans les registres paroissiaux, qui désigne un enfant né hors mariage dont l’acte révèle le nom du géniteur.
Adultérin (enfant): né d'un rapport extra-conjugal, d'un adultère. L'expression a disparu du Code Civil et est remplacée par enfant naturel.
Affouage: Désigne le droit qui était accordé aux habitants d’une seigneurie du prendre du bois dans les forêts de leur seigneur. Par extension, a désigné la redevance qui était perçue pour exercer ce droit.
Agnatique: la ligne agnatique regroupe tous les pères et fils porteurs du même nom.
Aide: Impôt qui se levait dans les villes et localité qui étaient exemptes de fouage. Les Etats accordaient au duc le montant des aides et le conseil du duc le répartissait ensuite entre les villes. Il était dû par tous les habitants clercs, nobles et roturiers. Il était proportionnel à la fortune de l’individu.
Aïeul, aïeule: grand-père, grand-mère.  Bisaïeul , trisaïeul. Et encore moins utilisé : quadriaïeul (On dit plus communément quatrième aïeul ou quartaïeul , quintaïeul, sextaïeul, septaïeul, octaïeul.
Aïeux: ensemble des ancêtres, ne s'emploie qu'au pluriel.
Aîné: premier enfant d'une fratrie.
Alleu: terre qui était libre et de pleine propriété. Son propriétaire, au Moyen-Âge, ne devait donc aucune redevance et ne relevait d’aucun seigneur. L’alleu s’oppose donc au fief. C’était en quelque sorte une anomalie dans le système féodal et les alleux furent donc combattus pas les différents pouvoirs.
Alleutier: paysan qui ne relevait d’aucune seigneurie.
Alloué: Second juge, dans les juridictions seigneuriale d’une certaine importance, qui venait derrière le sénéchal. Après l’alloué, venait le lieutenant. C’est aussi le nom utilisé pour désigner le juge d’ordre inférieur dans l’administration ducale en Haute-Bretagne. Il prend le nom de bailli en Basse-Bretagne ALOI – Proportion de métal fin contenue dans une pièce de monnaie…d’où l’expression de bon ou mauvais aloi !
Alternatif: les hameaux dits alternatifs dépendaient alternativement, une année sur deux de deux (ou trois) paroisses voisines. Et la date d'alternance est rarement l'année civile.
Ancêtre: personne dont est issu quelqu'un.
Annotation marginale: inscription, en marge de l'acte de baptême, de la date et de l'endroit de la confirmation, du mariage, du sous-diaconat ou de la profession religieuse du baptisé.
Anthroponymie: partie de l'onomastique qui étudie les noms de personnes.
Apanage: terre ou bien donné par le roi à ses enfants pour compenser leur exclusion à la couronne, celle-ci étant réservée à l
’aîné.
Apparenté: qui est parent par alliance, par mariage.
Archives:  ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité.
Arrentement: loyer.
Armoiries:  ensemble des emblèmes symboliques sur les boucliers ou écus pour distinguer les personnes, les familles, les communautés, etc. 
Armorial: recueil d'armoiries.
Article: unité matérielle de base des classements d'archives. Elle peut se présenter sous forme de liasse, de registre, de carton, de rouleau...
Ascendance: ensemble des personnes dont est issu quelqu'un. L'ascendant est toute  personne reliée par un lien familial direct au de cujus et née avant lui.
Aubain: désigne celui qui est étranger à une seigneurie (d’un autre ban) et qui vient s’y installer. Tant qu’il n’était pas reconnu dépendre de la seigneurie qu’il l’accueillait, l’héritage qu’il laissait à sa mort revenait alors au seigneur et constituait alors pour lui une aubaine.
Auteur: en généalogie ce terme désigne l'ancêtre commun à plusieurs branches.
Aveu: acte par lequel un vassal reconnaissait la suzeraineté du seigneur auquel il était inféodé.
Avouerie (droit d'): droit qui consiste pour un seigneur laïque à défendre les terres et les sujets de l’évêque ou de l’abbé, contre paiement d’une redevance qui est bien sûr supportée en finale par les paysans.

  B
Bailli: Officier d’épée ou de robe qui rendait la justice au nom du roi, ou d’un seigneur, ou d’un évêque ou d’un abbé. C’est Philippe Auguste qui leur attribua un rôle précis. Au départ ils avaient des pouvoirs fort importants (centralisation des recettes du baillage, convocation du ban et de l’arrière ban, contrôle des prévôts, jugements, etc…) Peu à peu, leurs attributions administratives vont être diminuées au profit des gouverneurs, lieutenants du roi, receveurs et leurs attributions juridictionnelles vont se trouver rabaisser par la création des Présidiaux (voir, Présidial). Le terme de bailli est surtout utilisé dans l’administration ducale en basse-Bretagne, alors qu’en haute-Bretagne, c’est celui d’alloué qui est employé
Bailliage: juridiction d'un bailli, fonctionnaire royal sous l'ancien régime.
Ban: proclamation. Annonces pendant trois dimanches successifs (et affichage) de la célébration d'un mariage
Banalité: ensemble des impôts perçus lors de l’usage obligatoire du moulin et du four seigneurial.
Banneret: seigneur qui comptait un nombre suffisant de vassaux à conduire à l'armée sous sa bannière. Il s’agit souvent d’un seigneur qui, sans être comte ou baron, bénéficie d’une position sociale et économique supérieure à celle du commun des nobles.
Bannie: procédure de publicité des mariages, des transactions foncières, etc.
Bannissement: peine infamante en matière criminelle qui consiste à interdire au condamné de résider sur son territoire national. Cette peine, qui était tombée en désuétude, a été supprimée en France en 1993.
Banvin: droit du seigneur interdisant la vente du vin pendant une période donnée.
Baptême: sacrement destiné à laver le péché originel et à faire chrétien celui qui le reçoit.
Bâtard: enfant né hors du mariage. Jadis dans les familles nobles c'était courant et généralement accepté.
Bedeau: Employé laïque qui est préposé au service matériel et à l’ordre dans une église.
Bélitre: mot venant du néerlandais, bedelare, mendiant. Il désigne donc un homme de rien, un coquin, un mendiant.
Benjamin: dernier né des enfants.
Bienveillant: terme utilisé très souvent au XIX° siècle dans les actes de mariage pour désigner un témoin, ami de l’un des mariés et qui n’avait donc aucun lien de parenté proche avec eux.
Bisaïeul(e): père, mère des aïeux c'est-à-dire arrière-grand-père et arrière-grand-mère. Bisaïeux : arrière-grands-parents.
Blason: ensemble des signes et emblèmes qui composent l'écu d'une famille.
BMS: acronyme de Baptême, Mariage et Sépulture. Concerne les registres paroissiaux tenus par les curés sous l'Ancien régime. A la révolution les BMS furent remplacés par les NMD (naissance, mariage, décès).
Branche: fragment d'une filiation générale issue d'une même souche.
Brassier: C’est celui qui travaille la terre avec ses bras. Terme surtout employé au sud du royaume. Au nord on les appelle journaliers, manœuvriers. 
Brevet: acte fait par brevet, acte en brevet, acte notarié simple, qui n'est pas conservé par le notaire mais remis aux parties par opposition à acte notarié en minute.
Brigandine: cuirasse légère formée de lames d’acier clouées sur un cuir de cerf.
Buaille: bois de fagot servant au chauffage des fours, dans l'Oise.
Buée: lessive.

CA: aux environs de ... Indique une date approximative. "Ca" abréviation de circa.
Cadastre: registre public contenant la liste détaillée des propriétés et de leurs propriétaires en vue de leur imposition.
Cadet: le deuxième enfant d'un couple.
Cahier de grossesse: registre des déclarations de grossesse effectuées suite à l'Édit d'Henri II (1556 obligeant les mères célibataires et les veuves à déclarer leur grossesse), comprend : nom de la mère, âge, origine géographique, métier, identité du père et circonstances de la rencontre (à considérer avec réserves, certains endossant des paternités contre rétribution ), conservés en série B des archives départementales.
Calame: roseau taillé permettant d’écrire sur papyrus ou parchemin.
Camaille: capuchon en maille de fer couvrant la tête, le cou et les épaules des hommes d’armes.
Campanile: clocher à jour ou tourelle.
Canonnière: meurtrière pour le tir au canon, elle est généralement ovale ou ronde.
Caouch: huissier.
Capitation: impôt, taxe levée par individu selon sa classe (fortune et rang) créée par Louis XIV en 1695, ne devait être levée que dans les pressants besoins de l'État, suspendu en 1698, rétabli en 1701, perçu jusqu'à la Révolution. Registres en série C des Archives départementales.
Caquin, Cagou, Cagot: ce mot désignait les lépreux, apparaît au début du XIVe siècle en France.
Carapaçon: armure, housse d’ornement dont on couvrait les chevaux.
Carcan: collier de fer qui servait à attacher un condamné au poteau d’exposition.
Cartulaire: recueil de chartes, contient la transcription des archives d'un établissement religieux, voir d'une ville ou d'une famille, confectionné afin d'éviter de manipuler les originaux.
Cayman: vagabond sans travail, mendiant.
Cédule: reconnaissance de dette. Si elle est assortie d’une garantie hypothécaire, on parlera alors de cédule hypothécaire. 
Cellérier: religieux préposé à l’intendance dans un couvent.
Cénotaphe: monument élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau mais qui ne contient pas de corps.
Cens: redevance annuelle et seigneuriale, foncière, fixe et perpétuelle, due par un héritage censier envers le fief ou le franc-alleu, dont il provenait qui lui avait été imposée la première fois par le seigneur lors de la concession qu’il lui avait faite. Elle était recognitive de seigneurie et elle pouvait être en argent ou en nature ou les deux.
Champart: redevance en nature sur la récolte.
Chantre: du latin cantor, clerc mineur dont l’office était de chanter les psaumes.
Charrée: cendre de bois employée pour la lessive et dont le résidu est utilisé pour l'amendement des sols et pour la fabrication de certains verres.
Charte: acte concédant des franchises, des privilèges, des titres de propriété ou de vente.
Chartier: recueil de chartres et aussi désigne le lieu où l'on conservait les chartes du royaume ou d'une abbaye.
Châtellenie: seigneurie banale (voir le mot : ban). Au XIIIème siècle désigne une circonscription du domaine ducal.
Chaufournier: ouvrier spécialisé dans la préparation de la chaux.
Chefrente: Rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable. Elle était perçue par un sergent féodé.
Chevage: taxe légère et régulière du Moyen Âge qui devait être payée essentiellement par les serfs.
Chiourme: ce mot désignait les rameurs d’une galère. Par extension de sens, il a désigné ensuite l’ensemble des bagnards d’un établissement.
Cimetière noir:  partie située au Nord dans un cimetière, dans laquelle on enterrait les suicidés, les protestants, les étrangers, les enfants morts sans baptême, bref "tout ce qui n’était pas catholique.
Clameur: plainte en justice.
Cognatique: généalogie descendante d'un auteur, dont les descendants ne portent pas le même nom. Descendance par ligne féminine.
Collatéral: descendant d'un ancêtre commun , éventuellement par une autre branche (ex : frère, oncle, nièce, cousin...)
Collégiale: communauté de chanoines qui ne sont pas soumis à une règle. Ils ont à leur tête un doyen et non un abbé.
Commère/ compère: marraine, parrain.
Commise: confiscation d’un fief par manquement grave (félonie) du vassal envers son seigneur.
Compoix: ancêtre du cadastre.
Condamine: du latin condamina, contamina, de cum domino. Terre exempte de redevance féodale.
Connétable: du latin constabularius, constabulus. L’un des grands officiers d’une cour princière ou royale, ayant des fonctions d’ordre militaire. Parfois, chef d’une troupe de guerriers, à pied ou à cheval, appelée constabularia.
Consanguins:  enfants nés du même père, mais de mères différentes.
Convers: personne qui, dans un couvent ou un monastère, se consacre aux travaux manuels.
Cote: référence administrative attribuée à un document dans un service d'archives. Ces cotes sont indiquées dans des inventaires et sont constituées d'une combinaison de lettres et de chiffres.
Cousin germain:  cousin issu d'un frère ou d'une soeur du père ou de la mère.
Cousins parallèles: enfant du frère du père ou de la sœur de la mère.
Cousins croisés: enfants du frère de la mère ou de la sœur du père.
Coustilleur: Soldat armé d’un coutelas, qui achevait les ennemis renversés l’homme d’armes.

De cujus: terme latin désignant l'auteur. Dans une succession, il s'agit de la personne décédée. Dans une généalogie, ce terme désigne la personne à partir de laquelle débute une généalogie ascendante, descendante ou mixte.
Degré: les liens de parenté entre deux personnes sont comptés en degrés. En droit successoral, chaque génération forme un degré. Pour les collatéraux, le calcul se fait en remontant à l'ancêtre commun et en redescendant. Deux frères sont parents au deuxième degré, un oncle et son neveu sont parents au troisième degré. En droit canonique une numérotation spécifique est utilisée pour définir les liens de parenté qui prohibent les mariages consanguins. (cf. article sur les degrés de parenté)
Déguerpie: veuve.
Dénombrement:  recensement de population, d'électeurs ou de contribuables.
Dépôt: lieu d'archivage. Archives déposées.
Descendance: ensemble des personnes issues d'un individu ou d'un couple.
Dîme: Impôt en nature, représentant la dixième partie de la récolte, prélevé par le seigneur ou le clergé, à charge pour ce dernier d’entretenir les églises et de venir en aide aux pauvres et malheureux.
Dispense de consanguinité: accord donné par un évêque pour un mariage entre cousins.
Dispense pour affinité:  accord donné par un évêque pour un mariage entre personnes liés par des liens d'affinité, tels qu'un parrainage.
Douaire: biens que le mari assignait à sa femme afin d’en jouir lorsqu’il décéderait afin de lui permettre de vivre.

Eavie: du latin aqua et de l’ancien français eve ou iave, eau. Droit seigneurial qui s’exerçait un jour par semaine sur les produits de la pêche. Le terme désigne également l’espace sur lequel s’exerce ce droit.
Ecu: bouclier. Partie fondamentale du blason. Nom de la pièce d’or portant un écu (armorié) sur l’une de ses faces (le denier d’or à l’écu de saint Louis en est la première en date, 1266).
Edit: texte d’ordonnance ou de loi, constitution émanant d’un roi et visant à organiser une structure gouvernementale ou à régler le statut des personnes.
Enfant adultérin: enfant conçu alors que l'un des parents est uni par les liens du mariage avec un tiers.
Enfant légitime: enfant conçu par des parents unis par les liens du mariage.
Enfant légitimé: enfant illégitime (en général né de père "non dénommé", c'est le nom officiel pour père inconnu) qui, lors du mariage de l'un de ses deux parents (en général sa mère), est reconnu comme légitime par l'autre (en général le mari).
Enfant mort-né: mort à la naissance ou avant la naissance, pas toujours déclaré (sous l'ancien régime), on déclare rarement si c'est un garçon ou une fille et bien entendu n'a pas de prénom.
Enfant naturel: enfant conçu hors des liens du mariage.
Enfant reconnu: un des parents reconnaît être l'auteur (ou enfant reconnu par le père et parfois par la mère, quand il est naturel ou adultérin).
Enluminure: dessin aux couleurs vives illustrant un manuscrit.

Faubourg: du latin foris burgus. Bourg qui s’est bâti à l’extérieur de l’enceinte d’un autre bourg ou d’une ville ou d’un château. Souvent peuplé, à ses débuts, de marchands d’origine lointaine, mais aussi d’immigrants du voisinage. Petit à petit s’entoure de murailles et s’intègre à la ville ancienne.
Féage: contrat d’inféodation qui faisait que la tenure était tenue en fief. Il en résultait l’obligation de payer une rente ou féage, l’assujettissement au moulin banal et l’obligation de foi, hommage et rachat à la seigneurie. On évoque parfois à ce propos le terme de fief roturier.
Féodalité: forme d'organisation politique, économique et sociale du Moyen Âge, caractérisée par l'existence des fiefs.
Feu: synonyme de ménage, foyer, famille. Avant la Révolution désigne les personnes vivant autour du feu dont les domestiques. Les recensements se faisaient par feu et non par personne.
Feudataire: désigne le titulaire d’un fief. Il est aussi par extension synonyme de vassal.
Fidéjusseur: s’engage, sur la foi du serment, comme caution.
Fidèle: qui a prêté serment de fidélité, pas forcément de vassalité.
Fief: au Moyen Âge, domaine concédé par le seigneur à son vassal (feudataire), en contrepartie de certains services.
Filiation: lien de parenté unissant deux personnes dont l'une a été procréée par l'autre.
Flétrissure: marque qui était faite autrefois au fer rouge sur l’épaule d’un condamné.
Fonds: ensemble des documents d'archives conservés dans un dépôt, des livres conservés dans une bibliothèque, etc.
Formariage: mariage qui intervient en dehors de la terre seigneuriale ou hors de sa condition. Le formariage donnait lieu en compensation à une redevance due au seigneur.
Fouage: du latin médiéval fouagium, dérivé de focus, foyer. Impôt perçu sur chaque feu. Il devait permettre au roi d’équiper ses troupes. Les nobles en étaient exemptés. Au milieu du XVe siècle le fouage se transforma en impôt de répartition et fut désigné par le nom de taille.
Fratrie: ensemble des frères et sœurs.

Laïc: tout individu qui fait partie du peuple des fidèles et n’est pas clerc.
Lecteur: un des ordres mineurs. Le lecteur s’occupe des lectures et des chants dans les offices. Peut être ordonné à dix ou douze ans. A dix-huit ou vingt ans, le lecteur opte entre la vie séculière et la vie ecclésiastique.
Légat: du latin legatus, legatus a latere. Envoyé extraordinaire du pape, à titre provisoire ou permanent.
Lettre de cachet: lettre scellée du sceau du Roi, sous l’Ancien Régime, contenant l’ordre d’enfermer une personne ou de l’exiler.
Lettre de rémission: acte par lequel le Roi remettait la peine d’un condamné.
Liasse: ensemble de document (registres, dossiers) archivés ensemble et permettant leurs manipulations lors de l'archivage.
Lignage: ensemble des personnes issues en ligne directe d'une même souche, groupe de descendant dont les membres peuvent définir leurs liens de parenté à partir d’un ancêtre commun.
Ligne collatérale: frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants.
Ligne directe: lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière-grand-père, par exemple.
Livret de famille: document délivré lors du mariage où sont notés les renseignements relatifs à l'état civil.
Livret militaire: donné aux conscrits lorsqu'ils accomplissaient leur service nationale. Ceux-ci devaient le présenter à chaque réquisition militaire. Suivant les époques, le format pouvait changé, les informations différentes.

Mainmorte: impossibilité, pour un individu, de transmettre librement son héritage. Droit pour le seigneur d’hériter, en totalité ou en partie, de cet héritage. Taxe payée dans ce cas au seigneur, par les héritiers, pour disposer des biens du défunt: tête de bétail, somme fixe…
Maire: membre d’une communauté rurale qu’il dirige au nom du propriétaire ou de l’intendant.
Maison: il s'agit de la descendance, de la lignée d'une famille noble.
Mandement: du latin mandamentum. Ordre émanant d’une autorité; en diplomatique royale francaise, lettres patentes caractérisées par la formule d’injonction « si vous mandons (lat. mandamus) »; pouvoir de commander, de punir, de contraindre; territoire où une autorité exerce son pouvoir de commander, de punir, de contraindre.
Manuscrit: texte écrit à la main et dont il n'existe qu'un seul exemplaire.
Marguillier: du latin matricularius, garde-rôle. Le marguillier avait, dans chaque paroisse, la charge du registre où étaient inscrits les pauvres secourus pour l’Église.
Matronyme: nom de famille transmis par la filiation maternelle.
Ménager: paysan à son aise qui peut posséder une dizaine d’hectares, une paire de boeufs par exemple.
Mense: revenu ecclésiastique. La mense abbatiale est la partie des revenus monastiques attribuée à l’abbé.
Mentions marginales: report du résumé d'un acte en marge d'un autre acte.
Mérandier: ouvrier qui fendait les merrains, afin d’obtenir les planches dans lesquelles le tonnelier préparait les douves des fûts. Cette profession semble avoir disparu dans les années 1870 / 1880.
Mesnie: terme qui désigne l’ensemble des personnes composant la famille et les serviteurs d’un seigneur.
Métairie: exploitation rurale établie sur la réserve du seigneur, non accensée.
Métayage: contrat d’exploitation agricole dans lequel le propriétaire d’un domaine rural le loue au métayer en échange d’une partie des fruits et récoltes.
Minu: terme que l’on rencontre dans la coutume de Bretagne. C’était un acte de déclaration, un aveu qu’un nouvel acquéreur devait faire à son seigneur concernant les biens acquis ou des devoirs qu’il avait contractés à son encontre.
Minute notariale:  c'est la rédaction définitive d'un acte, c'est un original. Rédigés par les notaires, conservés à l'étude ou transmis aux archives départementales, on peut y trouver : contrats de mariage, testaments, partages, donations entre vifs, reconnaissance d'enfants naturels, tutelles, actes de notoriété, actes de ventes, etc...
Le dépôt des minutes de plus de 100 ans est obligatoire depuis 1979 (série E).
Minutier: ensemble des minutes des actes notariés rédigés par un même notaire.
Mistral: collecteur d’impôts, qui percevait le tiers des produits des actes de justice relatifs aux habitants du mandement. Cette charge est héréditaire et peut passer à une femme par héritage.

 

NMD: naissances, mariages, décès. Actes de l'État Civil, depuis 1792. Ont remplacé les BMS.
Noblesse: On peut admettre qu’une classe dominante ne mérite le nom de noblesse que si elle réunit deux conditions: d’abord la possession d’un statut juridique propre, qui confirme et matérialise la supériorité à quoi elle prétend; en second lieu, que ce statut se perpétue par le sang-sauf, toutefois, à admettre, en faveur de quelques familles nouvelles, la possibilité de s’en ouvrir l’accès, mais en nombre restreint et selon des normes régulièrement établies. Selon cette définition, la noblesse au Moyen Age a connu de grandes variations selon les temps et les lieux.
Nobiliaire: catalogue, lignées de familles nobles.
None: Office monastique qui se chante ou se récite à la fin de la neuvième heure de la journée, c’est-à-dire aux alentours de 15 heures selon les saisons. Ramené vers midi au XIIIe siècle: d’où l’anglais noon, afternoon. Neuvième partie des revenus prélevés après la dîme.
Notaire: officier public établi pour recevoir des actes et contrats, personne chargée par l'état de la rédaction, de l'authentification et de la conservation des conventions conclues entre des particuliers.
Notha (fem.), Nothus (masc.): mot qui vient du grec nothos qui signifie bâtard, illégitime, naturel. Ce mot est parfois employé par les prêtres dans les registres paroissiaux pour désigner un enfant naturel.
Numérisation: consiste à créer, à partir d'un document original au format papier, une copie numérique qui sera accessible et exploitable en ligne.

Recensement: dénombrement ordonné par l'État de la population résidant sur son territoire à une date précise. Le premier recensement date de 1774 (plus complets à partir de 1836). Depuis 1945 les communes n'ont plus l'obligation de verser aux Archives départementales un exemplaire des listes nominatives de recensements.
Régime matrimonial: ensemble des règles gouvernant les intérêts pécuniaires des époux.
Régisseur: serviteur d’un grand propriétaire désigné pour gérer un grand domaine. Possède l’autorité sur les esclaves et les colons de ce domaine.
Registre d'écrou: reçoit les actes d'écrou. L'acte d'écrou est dressé pour toute personne qui est conduite, ou qui se présente librement, dans un établissement pénitentiaire, le registre d'écrou est mis à jour lors de la libération du détenu, il s'agit alors de la levée d'écrou.
Registres d'État Civil: créés par le décret du 20 septembre 1792. Ils sont tenus par un officier civil. Ils comprennent les tables décennales, le registre des naissances, le registre des mariages et le registre des décès.
Registres paroissiaux: registres de la paroisse dans lesquels étaient indiqués les baptêmes, mariages et sépultures.
Relevé: dépouillement de registres d'actes d'état-civil.
Relief: droit perçu par le seigneur sur celui qui « relève le fief gisant », c’est-à-dire sur l’héritier du fief (futur vassal) à la mort du vassal titulaire.
Reliquaire: coffret contenant les restes d’un saint ou des objets ayant été en contact avec son corps.
Rôle: registre de collecte des impôts.

Sans culottides (jours): dans le calendrier républicain, il y avait 5 ou 6 jours non mensualisés en fin d’année qui étaient dénommés "jours complémentaires" ou "jours sans culottides".
Sauvement: taxe seigneuriale et par extension circonscription seigneuriale.
Sceau: empreinte laissée par un anneau sigillaire dans la cire. Par extension, l’objet de cire lui-même portant cette empreinte. Si l’empreinte a lieu sur du métal, on l’appelle "bulle".
Seigneur: individu disposant d’une autorité considérable sur des dépendants et des terres.
Serf: du lat servus. Non-libre (ou personne jouissant d’une liberté réduite) dont le statut, en principe héréditaire, implique une dépendance juridique, sociale, voire économique, étroite vis-à-vis de son seigneur.
Série: ensemble d'archives classé d'après la matière, d'après la période ou d'après la provenance.
Sigillographie: science de l'étude des sceaux.
Souche: personne qui a donné naissance à une lignée ou, parfois, lieu d'origine d'une lignée.
Sosa: système de numérotation utilisée pour une généalogie ascendante (la plus utilisée). Attribue à chaque ascendant un numéro. Vous portez le n°1, votre père porte le n°2, votre mère le n°3, votre grand-père paternel porte le n°4, votre grand-mère paternelle porte le n°5.
Sources: documents consultés pour l'établissement d'une généalogie ou d'une histoire familiale.
Sous-série: sous-division de classement des archives publiques.
Suscription: au début d’un acte, présentation de l’auteur.

Sources:

 
www.castlem
aniac.com
• Centre généalogique du Finistère

• Geneawiki


 

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